Filières du génie écologique et du génie civil

Une conférence était organisée le 4 décembre par l’UPGE avec l’ESTP Paris, AgroParisTech et Eiffage à Cachan, dans le cadre d’une démarche conduite par l’ESTP Paris pour intégrer le génie écologique dans ces formations.

Joël Cuny, Directeur de études a pu annoncer la volonté de créer pour l’année prochaine une option de 200 heures en ingénierie civile écologique. L’étape suivante sera le montage d’un double-diplôme entre l’ESTP Paris avec des cursus Ingénieur écologue portés par d’autres écoles.

Voici quelques idées abordées par les intervenants lors de la conférence.

Génie écologique vs génie civil ?
On pourrait intuitivement opposer le génie civil et le génie écologique. C’est mal comprendre ce qui anime les acteurs de ces filières économiques aujourd’hui. En effet, le génie civil, l’art de la construction, vise à bâtir des ouvrages assurant une fonction précise pour les hommes sur le territoire. Le génie écologique, de son côté, cherche à favoriser la résilience de l’écosystème, à améliorer les processus écologiques et préserver la biodiversité. L’une et l’autre filière ont des objectifs différents qui étaient jusqu’il y a peu séparés, jugés incompatibles. Aujourd’hui, les professionnels des deux bords savent qu’il est bon de s’associer pour inscrire les projets d’aménagement dans le fonctionnement écologique du site. Cela suppose dès le début de sa conception que l’ouvrage intègre à la fonction principale attendue (transport, logement, industrie…) les enjeux écologiques. Une telle démarche favorise une approche systémique, tenant compte de toutes les composantes de l’écosystème dans les processus d’aménagement du territoire.

Quels métiers pour demain ?
Les intervenants se sont également essayés à un travail de prospective, évoquant les métiers du futur pour les deux filières. L’avis général est qu’au-delà des mutations techniques ou numériques en cours, la véritable (r)évolution devra être humaine. C’est ce dont les entreprises ont besoin, et c’est aussi ce que la jeunesse recherche. Un étudiant de l’ESTP Paris, présent à la table-ronde, a pu exprimer ce qui anime la nouvelle génération. Ce n’est pas le profit qui motive les jeunes aujourd’hui, mais bien plus profondément la recherche de sens. À ce désir de la jeunesse et à cette attente des entreprises, une réponse a été proposée. Il s’agit de revenir à ce qui fait de nous des êtres vivants. En effet, les principes qui régissent la nature depuis toujours et qui ont été le facteur-clef de sa survie à travers les milliards d’année de son évolution sont la relation et la diversité. Cela se traduit directement par les qualités humaines recherchées par les entreprises : adaptation, collaboration, agilité, travail d’équipe, innovation… Cela correspond aussi à cette soif d’une grande partie de la nouvelle génération qui est prête à engager toute son énergie dans un projet d’entreprise à partir du moment où celui-ci sert le bien commun.

Thomas Redoulez
Délégué général de l’UPGE

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