R&D dans le génie écologique

La filière du génie écologique, à travers ses bureaux d’études et entreprises de travaux, est un acteur clef de la recherche intervenant à plusieurs niveaux, facilitant la mise en relation, accompagnant la mise en œuvre de projets et développant en interne ses propres projets.

Interdisciplinarité

L’objectif du génie écologique est de créer ou restaurer les conditions physiques nécessaires pour favoriser la biodiversité et la résilience des écosystèmes. Parce que l’objet de ce travail est la vie et parce que chaque écosystème est unique, le génie écologique demande une adaptation permanente.

Afin de répondre à cette interdisciplinarité, les entreprises de l’UPGE réunissent beaucoup de spécialistes scientifiques (écologues, hydrauliciens, pédologues, paysagistes…), ce qui les conduit naturellement à être des acteurs de la recherche dans une large diversité de domaines. De surcroît, de nombreux doctorants réalisent leur thèse au sein de ces structures et y poursuivent leur carrière professionnelle. Sur

Par ailleurs, la réussite du projet étant étroitement liée à d’autres paramètres qui ne sont pas écologiques (usage du foncier, activités économiques, acceptabilité du projet, pratiques agricoles…), un projet de génie écologique doit nécessairement combiner une vision systémique, englobant tous les enjeux, à une grande souplesse de réflexion.

Le rôle des entreprises de GE dans la recherche

Les bureaux d’études et les PME innovantes dans les secteurs de l’écologie et de la biodiversité sont des acteurs clés de la recherche française et interviennent à tous les niveaux de la R&D :

Une entreprise du génie écologique prend régulièrement un rôle d’intermédiaire entre les maîtres d’ouvrage (MOA) et les laboratoires de recherche. Par exemple, dans le cadre de la conception et de suivi d’aménagements, des sujets de recherche peuvent émerger telle que l’acquisition de connaissances sur un taxon ou encore la mise en place d’un dispositif expérimental en vue de choisir les modalités d’action les plus efficientes pour atteindre un résultat. Dès lors, l’entreprise de génie écologique peut jouer plusieurs rôles d’intermédiaire :
  •  « vulgarisateur scientifique » en faisant un état de l’art des publications scientifiques en lien avec le sujet ;
  • « prescripteur » de travaux de recherche et inciter la MOA à mobiliser des équipes de chercheurs universitaires ou des PME intégrant des activités de recherche pour trouver des réponses techniques à un problème ;
  • « acteur » en mobilisant des moyens humains et/ou financiers pour soutenir ou mener des projets de recherche ;
  • « facilitateur » en apportant son appui technique dans un domaine précis ou un territoire donné pour faciliter des travaux de recherches.

Le groupe de travail R&D de l'UPGE

L’UPGE mène  un groupe de travail sur la thématique « Recherche et Développement » dont le principal objectif est de favoriser les activités de R&D au sein de la filière du génie écologique. Le GT R&D, transversal aux autres GT de l’UPGE, peut intervenir sur :
  1. l’identification des thématiques de recherche et leur maturité technologique sur des sujets émergents, à la demande des autres GT de l’UPGE ;
  2. la remontée des thématiques et besoins de recherche de la filière auprès des financeurs de la recherche ;
  3. la veille, la diffusion de d’informations sur les freins et moyens nécessaires à la mise en œuvre de programmes de recherche auprès des entreprises du génie écologique ;
  4. le suivi de travaux de recherche structurant pour la filière lorsqu’une expertise collective « métier » est sollicitée (conseils scientifiques et d’orientation, comité de thèse, programmes européens, etc.) ;
  5. la valorisation des travaux de R&D réalisés au sein des adhérents de l’UPGE ;
  6. la sensibilisation des services instructeurs et maîtres d’ouvrage aux solutions innovantes de la filière.

Exemples de projets

  • ADN environnemental et bioindicateur de sol – Argaly => en savoir plus
  • Etude de l’impact des éoliennes sur l’attractivité et la qualité des habitats de chasse des chiroptères – Auddicé => en savoir plus
  • PIESO : processus d’intégration écologique de l’énergie solaire – ECO MED => en savoir plus
  • Etude de la perméabilité de la LGV Bretagne Payse de la Loire aux déplacements d’amphibiens – Eiffage & Egis => en savoir plus
  • Quantification de services écosystémiques de régulation à l’échelle locale – Egis => en savoir plus
  • Méthodologie acoustique et modélisation des trajectoires de vol des chiroptères – Naturalia => en savoir plus
  • Modélisation de la distribution du Lézard ocellé en France – Naturalia => en savoir plus
  • Etude de la structuration spatiale des populations de cerfs élaphes autour de Paris – OGE=> en savoir plus
  • Le pélobate brun en Alsace : statut, pressions, menaces et recommandations pour la viabilité de ses populations – OGE => en savoir plus
  • Prise en compte des enjeux de conservation des chiroptères lors de développement d’infrastructure autoroutière – OGE => en savoir plus
  • Structure génétique spatiale et flux de gènes chez l’Agrion de Mercure : effets cumulés de l’agriculture, de l’agglomération Strasbourgeoise et de son autoroute de contournement – OGE => en savoir plus
  • Cumul d’infrastructures linéaires de transport terrestre et relations fonctionnelles écologiques – TerrOïko => en savoir plus
  • BioBIM – Terroïko => en savoir plus 
  • AGROGUAYULE : production de biomasse de Guayule – Valorhiz => en savoir plus 
  • BIOTUBES : Bio-technosols urbains en faveur de la biodiversité et des services écosystémiques  – Valorhiz => en savoir plus 

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