Le 24 juin 2025, le ministère de la Transition écologique et de la Mer a lancé à La Défense la deuxième feuille de route de l’ingénierie et du génie écologiques, marquant une nouvelle étape décisive pour la filière. L’UPGE (Union Professionnelle du Génie Écologique) se félicite quant à la sortie de cette initiative et a pleinement l’attention d’y prend toute sa part en tant qu’acteur structurant de la profession depuis plus de 15 ans
Une ambition partagée pour 2030
Cette nouvelle feuille de route a pour objectif que, d’ici 2030, les compétences et outils du génie écologique soient mobilisés systématiquement dans les projets d’aménagements, de restauration, de renaturation ou de prévention, que ce soit en métropole ou dans les territoires ultramarins.
Elle s’inscrit dans le cadre des grands objectifs européens et nationaux :
- 20 % des zones terrestres et marines restaurées d’ici 2030 (Règlement européen sur la restauration de la nature),
- Zéro Artificialisation Nette (ZAN),
- Déploiement de solutions fondées sur la nature (SFN),
- Protection des haies, zones humides et biodiversité ordinaire,
- Adaptation au changement climatique.
Une feuille de route structurée autour de 6 grands axes
Le document, fruit d’un travail collaboratif avec les parties prenantes de la filière, décline six axes stratégiques :
- Mobiliser les maîtres d’ouvrage et gestionnaires d’espaces
- Soutenir les filières économiques
- Former et faire monter en compétences
- S’appuyer sur la recherche et l’innovation
- Renforcer la visibilité du génie écologique
- Structurer et piloter le secteur au niveau national
Ces axes sont accompagnés de 15 actions phares, de mesures concrètes et d’outils de mise en œuvre.
Le rôle central de l’UPGE
En tant qu’organisation professionnelle de référence du secteur, l’UPGE est pleinement mobilisée dans la mise en œuvre de cette feuille de route, notamment dans les axes suivants :
✅ Structuration de la filière (Axe 2)
L’UPGE joue un rôle moteur dans l’organisation de la profession, la définition des règles de l’art (règles professionnelles, normes), la qualification des entreprises (Kalisterre), et le soutien au développement économique des acteurs de terrain.
🎓 Formation et compétences (Axe 3)
L’UPGE s’engage aux côtés des établissements d’enseignement pour faire émerger de nouveaux profils, accompagner la formation continue, et répondre aux besoins en compétences de demain.
📢 Visibilité et reconnaissance (Axe 5)
L’UPGE, en tant que tête de réseau, assurera avec les institutions, la présence collective de la filière lors des grands événements nationaux. Elle participera à la coordination des acteurs, mutualisera les outils de communication et animera des stands et conférences. Objectif : accroître la visibilité et la reconnaissance du génie écologique auprès des collectivités et entreprises.
🧭 Gouvernance nationale (Axe 6)
Acteur du dialogue entre les professionnels et les pouvoirs publics, l’UPGE participe activement à la mise en place d’une gouvernance sectorielle nationale cohérente, au service d’une action collective renforcée.
Une dynamique à renforcer collectivement
Ce lancement confirme que le génie écologique s’impose désormais comme une approche structurante, à la fois dans la réflexion et l’action, au carrefour de plusieurs grandes ambitions de la France : la protection de la ressource en eau, la lutte contre les inondations et la préservation de la biodiversité
Par ailleurs, l’UPGE est pleinement consciente des attentes croissantes des citoyens, des pouvoirs publics et des maîtres d’ouvrage en matière de qualité des projets, de montée en compétences de la filière et de sensibilisation à l’attention des citoyens.
L’UPGE et l’ensemble de ses adhérents s’engagent, jusqu’en 2030, au succès de cette feuille de route, qui contribuera aussi à l’atteinte des objectifs de la France de 20% de zones terrestres et marines restaurés d’ici 2030.
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