Système d’identification des acteurs du génie écologique

La filière du génie écologique est en pleine structuration. Une grande diversité de structures intervient sur le marché, créant un écosystème économique dynamique mais peu lisible, où les fonctions des uns et des autres sont parfois confuses. Si cette variété d’intervenants et d’approches est une richesse, elle pose toutefois la question de la reconnaissance des acteurs et de leurs compétences : quels outils construire ensemble pour faire monter l’exigence de qualité des réalisations ? L’enjeu dépasse largement les acteurs du génie écologique puisque leur objet de travail est la préservation de nos écosystèmes. Il s’agit donc de défendre les fondamentaux qui caractérisent une action de génie écologique : approche systémique et service du bien commun qu’est la biodiversité.

La journée « Biodiversité et normalisation » du 3 juillet à l’AFNOR a réuni des structures très variées pour réfléchir, entre autres, à ce sujet. Il en est ressorti deux propositions :

  1. La première étape de diagnostic écologique, l’état initial, est déterminante. C’est sur la qualité des connaissances et de l’analyse qu’elle apporte que repose la pertinence de l’étude d’impact et la réalisation de la séquence « éviter, réduire, compenser ». C’est aussi une étape stratégique pour l’acceptabilité du projet : les compétences de l’opérateur et la transparence de son intervention sont décisives pour le maître d’ouvrage puisque celui-ci devra apporter à ce stade des éléments non discutables pour le bon avancement de la procédure. Ainsi, l’atelier a proposé que tous les opérateurs concernés puissent se réunir pour développer ensemble un cadre des méthodes d’évaluation des états initiaux de la biodiversité.
  2. La création d’outils de reconnaissance des compétences des acteurs (naturalistes ou bureaux d’études) est indispensable pour poursuivre la dynamique de structuration de la filière, afin de tirer vers le haut les réalisations de génie écologique, favoriser l’identification des acteurs par les porteurs de projets ou encore adapter la formation aux enjeux des opérateurs. Aussi, l’atelier préconise de construire un référentiel partagé des compétences des acteurs du génie écologique, études et travaux.

Patrice Valantin

Président de l’UPGE

Directeur de Reizhan

Twitter
Telegram
LinkedIn
Facebook
WhatsApp
Email

Nos derniers articles

FILIÈRE

Découvrez nos nouvelles pages : filière du génie écologique, formations et métiers !

Annuaire des adhérents

Contacts, zones d’intervention, métiers et compétences…

Offres de stages et d'emplois

Dernier article

Suivez-nous sur les réseaux !

Aller au contenu principal