Le génie écologique chez Eiffage, une activité qui répond à 100% à ses engagements

L'origine de son engagement

L’engagement du groupe Eiffage en faveur de la préservation de la biodiversité remonte à plus de dix ans, depuis l’initiative « Countdown 2010 » de l’UICN. Notre Groupe est pleinement conscient d’une part, de l’impact potentiel de ses activités sur les milieux et, d’autre part, des progrès qu’il peut initier et diffuser en intégrant, au cœur de l’exercice de ses différents métiers, le respect du vivant sous toutes ses formes.

Après deux reconnaissances successives au titre de la Stratégie nationale pour la biodiversité (2012-2015-2018) et un nouvel engagement au titre d’Act4Nature en 2018, Eiffage s’implique avec toujours plus de force et de détermination dans le nouveau dispositif Entreprises Engagées pour la Nature France de l’OFB.
Sous l’impulsion de notre président directeur-général Benoit de Ruffray, nous avons décidé d’aller plus loin et de nous concentrer sur le développement d’activités compatibles avec le vivant, et même à destination du vivant. C’est à ce titre que l’activité de génie écologique figure en bonne place dans le plan d’actions pour la biodiversité du groupe. Nous avons acquis une notoriété dans ce domaine dès 2014, en popularisant le développement du concept de « génie civil écologique ».

Une compétence en constante évolution

La filière du génie écologique commence à se structurer. L’UPGE, dont Eiffage est adhérent depuis février 2020, vient de créer la qualification professionnelle Kalisterre afin de reconnaître les métiers du génie écologique, leurs compétences techniques, leurs savoir-faire, mais aussi de faire connaitre l’état d’esprit des entreprises du génie écologique.

Une première agence de notre filiale de terrassement, Forézienne vient d’ailleurs d’ouvrir la voie, en obtenant notre première qualification Kalisterre. Cette filiale répare le milieu naturel depuis de nombreuses années, aux abords de nos ouvrages, afin de conjuguer au mieux infrastructures et biodiversité. Aujourd’hui, le génie écologique est devenu une activité à part entière, incontournable pour la préservation et la restauration des écosystèmes, au regard des enjeux et de la pression qui pèsent sur les milieux et la biodiversité.
Nous observons une réelle évolution des savoirs faire et des compétences qui donnent lieu aujourd’hui à des projets dédiés au service du vivant et non plus à celui de l’ouvrage.

Cependant, la filière doit encore se structurer afin que les marchés de travaux lancés quittent le seul domaine de la conservation des espaces naturels pour intégrer beaucoup plus systématiquement les projets d’aménagement du territoire et la restauration des services écosystémiques qui sont censés y prospérer.

Notre projet est donc non seulement de développer cette activité au sein du groupe, en lien avec le tissu d’entreprises spécialisées, mais aussi de soutenir pleinement la création d’une filière de formation dédiée au génie écologique, pour apporter aux jeunes techniciens et ingénieurs les compétences d’avenir qu’ils appellent eux aussi de leurs vœux, en lien avec le respect du vivant.

Hélène Delmas
Responsable pôle ingénierie écologique,
Direction du développement durable et de l’innovation transverse d’Eiffage

 

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